• Peru

    - Capitale : Lima (9 millions d'habitants).
    - Superficie : 1 285 216 km².
    - Population : 29,3 millions d'habitants (estimation 2010).
    - Croissance démographique : 1 % par an (contre 0,55 % en France).
    - Densité : 23 hab./km² (en France, 113 hab./km²).
    - Espérance de vie : 72 ans.
    - Langues : espagnol et quechua (officielles), aymara et 12 autres langues amazoniennes.
    - Monnaie : nuevo sol.
    - Régime : république constitutionnelle.
    - Chef de l'État : Ollanta Humala Tasso (nationaliste de gauche), depuis juillet 2011.
    - Revenu annuel par habitant : 9 200 US$.
    - Point le plus élevé : le glacier Huascarán, à 6 768 m d'altitude.
    - Sites inscrits au Patrimoine de l'Unesco : le sanctuaire historique du Machu Picchu (1983), la ville de Cuzco (1983), le parc national de Huascarán (1985), le site archéologique de Chavín (1985), la zone archéologique de Chan Chan (1986), déclarée « en péril », le centre historique de Lima (1988 et 1991), les lignes et géoglyphes de Nazca (1994) et le centre historique de la ville d'Arequipa (2000). Trois autres sites sont inscrits : le parc national de Manú (1987), le parc national río Abiseo (1990 et 1992) et la ville sacrée de Caral-Supe (2009).

    Économie

    Pêche et mines sont les deux principales activités économiques du Pérou. La mer du Pérou est l'une des plus riches du monde en plancton et en poisson.
    Cette économie est pourtant fragile, étroitement liée au cycle du phénomène El Niño, qui réchauffe l'océan au large du Pérou, chassant les bancs de poissons vers des eaux plus fraîches.
    La reprise des activités minières doit beaucoup au retour de la paix civile à la fin des années 1990, qui a permis l'arrivée d'importants investissements étrangers - et surtout américains. Depuis le début des années 2000, les investissements ne cessent de croître. Les enjeux sont énormes, car à peine 10 % du sol du pays est aujourd'hui exploité.

    La victoire à l'élection présidentielle de juin 2011 du nationaliste de gauche Ollanta Humala, farouchement opposé à la mise sous tutelle étrangère d'une grande partie des activités économiques du pays, pourrait toutefois jeter un gros pavé dans la mare. Va-t-il revoir les contrats des entreprises étrangères exploitant les mines péruviennes ? Tout laisse à penser qu'il compte œuvrer dans ce sens même si, aux dernières nouvelles, il cherchait à rassurer les investisseurs.


    L'inflation, parmi les plus faibles d'Amérique du Sud, est passée de 11,5 % en 1996 à environ 3 % actuellement. En 2008, la croissance du pays atteignait 9,8 %, avant de chuter à 0,9 % en 2009 - conséquence de la crise mondiale -, pour repartir à 8,8 % en 2010 ! La dette publique ne pèse guère sur l'économie, car elle ne représente que le quart du PIB national (contre 82,9 % en France à l'automne 2010 !).
    Tout cela placerait le Pérou à la tête des pays les plus dynamiques d'Amérique du Sud.


    En revanche, la situation sociale reste fragile et les bons chiffres de l'économie ne profitent guère aux plus démunis : environ 35 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté (un chiffre toutefois en baisse), et le chômage atteint 8 %.

     

    SOURCE : Routard.com


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique